Les plus beaux chemins de randonnée (GR) en France (2)

Les plus beaux itinéraires de randonnée en France

Si vous souhaitez randonner en France, vous n’aurez que l’embarras du choix : le pays est traversé par des milliers de kilomètres de sentiers de grande randonnée. De la montagne en bord de mer, en passant par le piémont, vous découvrirez forcément un itinéraire qui vous inspirera une sortie nature durant l’été.

Dans une première partie, on vous invitait à découvrir 5 récits pour découvrir 5 superbes randonnées en France,  voici maintenant 6 autres récits sur des randonnées incontournables ou méconnues en France. Cependant, elles ont toutes un point commun : ce sont de magnifiques itinéraires de rando !

Quel randonneur n’a pas entendu parlé du GR20, ce mythique trek qui traverse la Corse du nord au sud, de Calenzana à Conca (ou l’inverse) sur près de 180km et plus de 10 000m de dénivelé positif ?

Souvent décrit comme étant le plus difficile de France, il est aussi l’un des plus sauvages… et des plus fréquentés l’été.

Le long de ses 16 étapes, l’itinéraire traverse une variété impressionnante de paysages, des sentiers de haute montagne, arides et rocailleux au nord de l’île, aux forêts et étendues verdoyantes du sud. À titre personnel, j’ai adoré ce trek et cette ambiance très minérale, surtout sur les premières étapes au milieu de ces roches aux teintes rosées sous les premières lueurs du soleil.

La principale difficulté de ce GR réside dans son terrain rocheux. Cela se traduit par un pierrier quasi continu sur la totalité du parcours nous empêchant de progresser aussi rapidement qu’en temps normal. La présence de nombreuses sections acrobatiques où nos bras nous servent plus que nos jambes et de quelques ses passages exposés, voire vertigineux, contribuent à sa réputation. Cependant, avec du recul et d’autres treks à mon actif, je considère qu’avec un minimum d’entraînement et en prenant son temps sans chercher à réaliser la performance, le GR20 n’est pas aussi difficile qu’on le dit. Exigeant oui, mais pas insurmontable quand on se prépare bien.

Outre l’aspect sportif et dépaysant, le GR20 est aussi une incroyable aventure humaine. Le bivouac étant interdit (notamment pour protéger les forêts du risque d’incendie, très élevé en Corse), les soirées permettent d’échanger ses bons plans, ses galères et de faire de belles rencontres autour d’une Pietra.

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Nous sommes partis en randonnée dans le Vaucluse, dans un lieu dont nous avions encore jamais foulé les sentiers : en Provence, pour 4 jours de randonnée autour du Mont-Ventoux. 4 jours de marche et de lâcher-prise au sein du parc régional : une ode à la lenteur, à la reconnexion à la nature et aux petits villages provençaux.

Nous avons foulé les sentiers de ce côté plus méconnu du Vaucluse : et on vous le dit d’office, ça vaut le coup ! La randonnée traverse le parc régional du Mont-Ventoux et nous emmène entre cols, sommets et villages tout à fait charmants.

C’est une randonnée qui vous fera découvrir les villages de Sault, du Beaucet, Venasque, Méthamis, Monieux et le mythique sommet du Mont-Ventoux. Ce dernier ne se savoure pas seulement à vélo, on y grimpe également à pieds ! Cependant, il souffle très souvent tout en haut, couvrez-vous bien ! Le point Waouh sur le sentier : les sublimes gorges de Méthamis.

Randonner en Provence autour du Mont-Ventoux, c’est aussi renouer avec la nature, savourer les rencontres, la vie sauvage et profiter des sentiers préservés. On vous conseille vivement de venir en profiter hors saison, au printemps ou lors des couleurs splendides de l’automne. C’est un parcours simple, avec quelques portions de dénivelé, qui dans l’ensemble est accessible à la majorité, à condition d’être en bonne forme physique.

Vous avez accès à des gites ou logement à chaque étape et vos hôtes vous feront un plaisir de vous faire découvrir la gastronomie et la culture locale !

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Surnommé « Balcons de la Méditerranée », le GR51 est un sentier de randonnée qui traverse toute la Côte d’Azur de Menton jusqu’à Marseille. Loin d’être un sentier cantonné au littoral, il franchit plusieurs cols situés entre 800 et 1 000 m d’altitude. Habitant la région, j’ai eu l’occasion de faire plusieurs randonnées qui empruntent cet itinéraire long de 439 km.

Ma partie préférée de la randonnée du GR51 se situe dans les calanques de Marseille, plus exactement entre la ville de Cassis et la la calanque d’en-Vau. Cet itinéraire est l’un des plus spectaculaires du parcours en termes de paysage. Et nul besoin d’être un randonneur aguerri, il est accessible à tous les marcheurs. L’aller-retour qui prend environ 4 heures et représente une distance de 6,6 km pour un dénivelé de 321 mètres. Il peut même être emprunté par des enfants qui ont l’habitude de marcher

Cette étape du GR51 débute à la calanque de Port-Miou juste à la sortie de Cassis (parking sur place). Le sentier qui serpente au milieu des nombreux pins d’Alep mène assez rapidement à la calanque de Port-Pin et sa superbe plage de sable à l’eau turquoise. À partir d’ici deux options se présentent, suivre le GR51 qui coupe à travers la forêt ou emprunter le sentier panoramique. Je vous conseille de prendre le second et de revenir au retour par le GR. L’itinéraire qui longe la côte dévoile de magnifiques panoramas avant d’arriver à l’une des plus belles calanques du parc national, la calanque d’En-Vau avec ses immenses falaises.

Après une baignade rafraichissante, nous reprenons le sentier qui serpente encore à travers ces paysages incroyables. Des portions de prairie succèdent à des sculptures naturelles extravagantes au milieu desquelles il faut parfois se faufiler. La vue sur la tour génoise, synonyme de retour au point de départ, signe la fin de cette magnifique randonnée.

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Le Chemin de Saint-Guilhem est un itinéraire de randonnée qui traverse quatre départements : la Lozère, l’Aveyron, le Gard et l’Hérault. Cette randonnée nous a fait découvrir des paysages magnifiques et trés variés, entre les plateaux arides de l’Aubrac, les forêts verdoyantes des Cévennes, les Causses de Sauveterre et Méjean, l’impressionnant cirque de Navacelles. Sans oublier les magnifiques Gorges du Tarn et le superbe village médiéval de Sainte-Enimie où il est agréable de déambuler pour une petite visite avant de reprendre son chemin. Un régal pour les yeux.

Nous avions prévu de faire cette randonnée en grande majorité en bivouac, mais il s’est avéré que c’était un peu plus compliqué que nous le pensions sur la deuxième partie de l’itinéraire. Le terrain n’était pas du tout adapté pour pouvoir planter la tente et le peu de camping existant était pour bon nombre fermé au moment de notre passage (mi-septembre). Nous avons donc alterné entre bivouacs en grande partie et quelques campings et gîtes.

C’est d’ailleurs à l’occasion d’une nuit en bivouac en bordure de forêt que nous avons eu la chance d’entendre l’impressionnant brame du cerf pour la première fois ! Une belle surprise dont on se souviendra.

Le chemin est, par ailleurs, vraiment tranquille, on ne croise pas beaucoup de randonneurs à part pour les premiers jours qui se font sur le même sentier que Saint-Jacques-de-Compostelle. Un très bel itinéraire qu’on ne peut que recommander.

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Après sept ans de voyage autour du globe, j’avais à cœur d’effectuer un véritable retour aux sources, afin de renouer avec mes origines ligériennes. En effet, je suis née et j’ai grandi à Orléans, ville que j’ai quittée il y a déjà une décennie. Ainsi, j’ai entrepris de suivre la randonnée du GR3 le cours de la Loire : de sa source (au mont Gerbier-de-Jonc, en Ardèche), à l’estuaire (Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique). Au total, le GR3 couvre une distance de 1200 km, et il m’aura fallu un peu plus d’un mois pour en venir à bout.

Les premières journées de mon périple ont été marquées par un fort dénivelé, et par une absence absolue de randonneurs. La suite s’est révélée plus douce, malgré la canicule estivale : le sentier s’est peu à peu aplati, et les marcheurs (et cyclistes !) ont commencé à pointer leur nez. Il ne me restait alors plus qu’à me laisser porter par la magie des rives du fleuve royal – ses châteaux incontournables, sa faune sauvage, sa flore relativement protégée, et la gastronomie que l’on peut y trouver (fromage de chèvre, vin de Loire et autres gourmandises) – jusqu’à mon arrivée émue au bord de l’océan.

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 Le Tour du Mont-Blanc est une randonnée transfrontalière parcourant la France, l’Italie et la Suisse. Le point de départ officiel de la randonnée se situe au niveau de la station des Houches dans la vallée de Chamonix. Le point de départ est facilement accessible en transport en commun via la Gare SNCF des Houches.

Vous pouvez faire le tour du Mont-Blanc en 10 jours, du moins, de mon point de vue, c’est la durée idéale pour ne pas faire de trop grosses étapes et profiter de la randonnée

Cet itinéraire est réputé pour ses paysages extraordinaires : chaque journée offre des paysages sublimes sans cesse renouvelés sur le Massif du Mont-Blanc dont l’aspect varie vraiment selon les côtés. L’aspect transfrontalier est pour moi de cet itinéraire de grande randonnée un plus car il apporte de la variété au sentier. Bien qu’en restant proche de la frontière, chaque pays à ses particularités, son architecture et ses recettes !

Le chemin du Tour du Mont-Blanc n’est pas très technique et ne présente pas de difficulté majeure, toutefois attention à ne pas négliger la difficulté liée au dénivelé. Il faut compter environ 1000 m de dénivelé positif par jour, avec des portions parfois très raides, ce qui peut être difficile si vous n’avez pas l’habitude – et attention à ne pas négliger le dénivelé négatif, car avec un sac à-dos celui-ci est bien souvent le plus difficile pour les articulations ! Pour cela, je vous conseille de pratiquer des sports d’endurance et de faire du renforcement musculaire quelques mois avant de partir pour préparer votre corps à l’effort. D’autre part, des services de transfert de sac peuvent vous décharger pour ne garder avec vous que le nécessaire à la journée.

Si vous souhaitez réaliser cette randonnée, je vous conseille de réserver les refuges plusieurs mois à l’avance afin d’être sûr d’avoir de la place. Une autre solution peut-être le bivouac mais attention, les règles varient selon les pays. Si en France il est toléré, en Italie il est interdit en dessous de 2500 m (soit la quasi-totalité de l’itinéraire – et croyez moi vous n’avez pas envie de bivouaquer en haut d’un col!) et il est interdit en Suisse. Il y a toutefois des campings permettant de planter sa tente si c’est l’option qui vous intéresse.

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