Le lac de Bethmale : balade nature et à Saint Lizier – Ariège

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Le lac de Bethmale : balade nature et à Saint lizier

Il y a des jours comme ça, on se réveille le matin, et on ignore comment la journée va se dérouler. Je me rappelle la veille, j’enquiquinais Alex en lui suppliant que « aller, on bouge à la montagne en Ariège ce week-end, stp ».  Il se laisse corrompre avec beaucoup d’entrain, c’est indéniable. Après un accord commun samedi soir que c’est « trop tard et fatiguant de chercher où on ira demain », on a pas cherché. On savait juste qu’on se dirigerait vers l’Ariège, qui reste relativement très proche de Toulouse. Il faut que j’arrête avec les adverbes.

On connaissait le lac de Bethmale sans vraiment y penser, j’avais lu 2-3 choses à propos de Saint-Lizier, sur sa mignontitude, ainsi que sa situation idéale pour les départs balades. Oui, ce dimanche, on est plus sur une option balade que randonnée, on veut se laisser vivre. D’ailleurs on est absolument pas habillés pour au cas où la tentation viendrait nous chatouiller le bout du nez.

Cap sur l’Ariége : Saint-Lizier / Couseran

Saint-Lizier est un petit village qui se trouve au pied des montagnes, dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises. C’est un petit lieu chargé d’histoire. C’est une ancienne cité gallo-romaine, qui possède en son sein deux cathédrales. Il y a Notre-Dame de la Séde (dans l’enceinte du Palais des Evêques, tout en haut du village), ainsi que l’église du bourg, qui elle est située tout en bas du village, la plus ancienne des deux. Et son surnom donc, c’est Cathédrale. Elle abrite le trésor de la crosse de Saint-Lizier, un buste reliquaire en argent doré qui aurait été réalisé par Antoine Favier, orfèvre à Toulouse, au 16e siècle. Ces deux monuments sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle (voie du Piémont Pyrénéen GR78). Le village compte  parmi les 25 Grands Sites à visiter de Midi-Pyrénées, au même titre que le cirque de Gavarnie.

Visiter le village de Saint Lizier

On ne fait pas de visites, c’est pas dans l’envie spontanée, on veut juste laisser traîner nos pieds sur les pavés et aller sentir l’automne.  Il fait gris, le village chevauche la colline, les ruelles montent et descendent de façon assez abruptes, ornées de pavés et de quelques maisons à colombages. Il n’y a aucun doute, il est charmant, et il laisse à penser que ses habitants l’ont habillé minutieusement dans ses moindres détails tant l’envie de dégainer l’appareil photo reste constante. Il est nature, un peu bourru mais accueillant, à l’image des gens de la montagne. En ce dimanche, les ruelles sont vides, on se demande où sont les habitants. On fait les curieux, on s’aventure, on verra bien.

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 « Oh, ces couloirs traversants me font  penser à l’italie ». »Oh, tu entends les pas ? » « Oui ! » « Ha. Il y a bien des gens dans ce village alors ».

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Le village dans son écrin de bois et de verdure semble vouloir nous raconter des histoires. Les rues sont toujours désertes, on croise juste cette famille venue découvrir les lieux. Leur fils joue les explorateurs, s’impatiente un peu à leurs côtés, et suit chacun de nos pas,  synonyme pour lui de pavés, de passages secrets et de grandes découvertes.

A la fin de ce court et amusant chassé croisé, il nous lancera un timide « au revoir les aventuriers ! ».

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L’automne a pris le pas sur le village comme s’il avait pour mission d’envahir, d’explorer, d’accrocher, colorer et de rendre toujours plus joli chaque centimétre de vie croisé.

L’automne en Ariège – Saint Lizier

Cette nature ardente, ce jaune, ce rouge, et toutes ces nuances de vert, whoua. Quand l’automne arrive, j’ai toujours l’impression d’avoir à nouveau 5 ans et je m’émerveille, mes yeux brillent d’être les témoins de cette métamorphose en un monde réconfortant et coloré. Je repéré les plus jolies feuilles, et je les ramasse pour les enfuir dans mon sac. Le rituel est encore là cette année.

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Nous reprenons la route, en nous disant qu’on irait bien faire un tour du côté du côté de l’antenne relais de Bouriex. C’est une mini-rando-balade de 2h30 environ, avec un dénivelé quasi nul au total (  +476m vs -467m). On s’est dit qu’un joli point de vu sur les montagnes du Couseran, ça serait très chouette. Sauf qu’il est 12h passé et qu’on comment à avoir faim.

En montant le col et en passant les épingles bordées de sapins, on découvre un joli coin isolé, proche du bord de route et avec une jolie vue. Un long tronc d’arbre jonche le sol comme si il n’attendait que nous. On dépose nos victuailles sur la natte, le tout arrosé d’une bouteille de Chianti vestige de notre roadtrip en Italie. Je vous ai déjà parlé de mes notions du bonheur ? Non ? En tout cas là, on s’en rapproche sacrément.

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