Norvège : des pistes de ski de Narvik … à la Suède, en train.

Mis à jour le 07/01/2023 | Publié le 05/10/2017 | 43 commentaires

Découvrez notre article et guide complet sur la Norvège du Nord.

Aujourd’hui, nous revenons en Norvège, rappelez-vous l’article sur les îles Lofoten, et nous allons les retraverser dans l’autre sens jusqu’à Narvik. Cet article est particulier puisque nous vous le racontons en récits croisés, Alex et Chrys n’ayant pas vécu la même journée. Apportez le plaid, un thé fumant et votre bonnet, on reprend la route au delà du cercle polaire, du haut des sommets norvégiens jusqu’à la suède.

Coût carbone de notre vol aller-retour :

1,2 tonnes de CO2

Ça représente quoi ? Si l’on devient végétarien (-1,12t), qu’on utilise son vélo (-0,32t), qu’on achète ses vêtements d’occasion (-0,22t) et qu’on pratique le 0 déchet (-0,09t),

On économise : 1,75 tonnes de CO2/an

Roadtrip en mars dans les îles Lofoten

Températures polaires à Grovfjord – Norvège

Samedi 4 mars 2017

On se lève tôt, toujours fatigués par la chasse aux aurores boréales de la veille, aujourd’hui on doit quitter et traverser les  îles Lofoten dans le sens inverse pour rejoindre Balteskard, dans la région de grovfjord, aka 300 km de route de montagne et 5h de route. On a réservé un gite isolé en bord de Fjord, c’est tout bon pour nous !

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On vous passe les paysages dégueulasses, indécents et scandaleux des îles Lofoten, c’est toujours aussi dur à vivre, mais nous finissons par arriver à destination en début de soirée, il fait déjà nuit noire. Pour cela on traverse les terres, les routes sont enneigées, et il fait -25 degrés. Arrivés au gite, il fait toujours -25 degrés. Ok. On discute quelques secondes avec le propriétaire, on récupère les clefs. Nous sommes les seuls du mini regroupement de gîtes en cette saison, mais là, on a plutôt froid ascendant on se caille putain,  alors on se dépêche de rentrer.

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Ha… le soulagement, le réconfort en rentrant, cette sensation de chaleur ! On commence à ranger les affaires et sortir ce qu’il faut pour faire à manger. Au fil des minutes, on constate que quand même, malgré le chauffage, on se pèle de plus en plus. On laisse faire… puis pris de curiosité en pénétrant dans la chambre froide chambre, on repère un thermomètre : il fait… 6 degrés dans le gite. Il faisait tellement froid dehors qu’on s’en est pas aperçus quand on est rentrés, tellement l’amplitude thermique était grande.

Les cocos, on est pas dans la merde. On réfléchit et on sort l’artillerie de force parce qu’on ne peut pas rester comme ça : on vérifie le chauffage, on sort couettes et oreillers pour les mettre sur les fauteuils, on ferme les portes pour conserver le maximum de chaud et on commence à cuisiner pour générer de la chaleur. Finalement vous savez quoi ? On laisse les plaques électriques tourner jusqu’à qu’on aille au lit, parce qu’elles produisent plus de chaleur que le radiateur… N’empêche ce soir là, on a sorti les ingrédients qu’on avait emmené dans les valises et le lait de coco qui nous a coûté un rein, et on s’est fait un merveilleux dhal de lentilles corail au curry. C’est notre meilleur repas depuis qu’on est en Norvège. Et c’est CHAUD. On ne voit pas d’aurores boréale ce soir mais de toute façon, on se caille trop, on se couchera en emportant avec nous tout le linge de lit et les couettes disponibles dans le gite.

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Le matin arrive tellement vite et on a un peu de mal à se mettre en marche, cette vague impression d’être rouillés. C’est pas tout mais on se pèle un peu. On rallume les plaques, on met l’eau chaude, on  ramène les plaids et on s’installe devant l’immense baie vitrée du gite en se disant, que bon, malgré tout, on est pas mal du tout là. Les tasses fumantes au creux de nos mains, la vue sur les fjord, les montagnes, cette nature impressionnante, nous réconfortent et nous ramènent peu à peu à la vie.

Bon faut qu’on se dépêche, on aimerait arriver tôt à Narvik.

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Riksgränsen-Suède, en train : le jour où j’ai failli y rester

Dimanche 5 mars 2017

On arrive à Narvik un peu à la bourre et déjà, entre nous, je la sens pas du tout cette journée.  Je trouve la ville moche et mon entorse m’empêche d’aller profiter des montagnes avec Alex. J’ai du organiser un plan B qui semble assez cool : un voyage en train qui traverse la Norvège jusqu’en Suède en longeant de sublimes paysages. Bon ok, j’ai un peu hâte quand même !

Narvik est une ville du comté de Nordland en Norvège, 3ème plus grande ville au delà du cercle polaire, elle compte environ 14 000 habitants. Fondée en 1887 dans le but de servir de port libre de glace toute l’année pour les minerais de fer venant des mines suédoises de Kiruna et Gällivare, transitant par la Ligne ferroviaire d’Ofot. Au début de la Seconde Guerre mondiale, en avril 1940, eut lieu une bataille navale et terrestre engageant la Norvège, la France, le Royaume-Uni et la Pologne contre l’Allemagne qui souhaitait s’assurer le contrôle de sa ligne d’approvisionnement en minerais de fer suédois dont elle était une grande consommatrice. Narvik est notamment le débouché principal à l’exportation de la mine de fer de Kiruna (Suède), via la ligne de chemin de fer Malmbanan / Ofotbanen. La ville compte tout de même 1200 étudiants !

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Train Narvik jusqu'à Riksgränsen

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En arrivant dans cette ville, Alex fait des tours et des détours pour trouver un foutu distributeur de billets, et il arrête pas de râler parce que sa journée sur les pistes sera raccourcie… Par la force des choses et la gentillesse des Norvégiens, on finira par trouver ce qu’il faut, on ira ensuite jusqu’à l’hôtel pour garer la voiture et louer le matos d’Alex.

L’hôtel est juste en face des pistes, on en profite pour louer son matériel, on perd à peu près 2 reins au passage, et à la vue de l’heure (11h30 passées), on décide de se trouver un coin pour pique niquer ensemble dans la nature. Puis ensuite, on ira acheter mon billet de train.

De narvik à la Suède en train

Chose faite, il me dépose à Narvik, devant un pseudo centre commercial (ces endroits m’effraient), et en avant Gingamp. J’ai 2h à tuer avant l’arrivée du train, et je vous l’annonce, un dimanche à Narvik il y a RIEN. Tout est fermé. Je traîne dehors avec mon gros sac, je vais dans un sens, puis dans l’autre, je finis par m’incruster dans un hôtel où ils vont m’offrir un café. Petit à petit je commence à détester cette ville« mais qu’est ce que je fous là bon sang »…. « Alex t’as intérêt à l’aimer ta journée de ski ». Je finis par trouver un lieu ouvert, la bibliothèque municipale, qui fait aussi salon de thé.  A l’intérieur il fait au moins 35 degrés, c’est dingue la façon dont les norvégiens surchauffent en intérieur en hiver, je suffoque, j’enlève toutes mes couches et je pique du nez sur mon café. Et .. Haa, c’est enfin l’heure de revenir à la gare !

Je regarde passer les trains et leur wagons, de transport de fer, interminables. Des gens attendent à l’intérieur, alors j’attends avec eux, mais je ne comprends rien à ce qui est écrit, tout comme à ce que dit la dame dans le haut parleur de la gare. Je finis par monter dans un train en croisant les doigts pour que ce soit le bon. (Purée, c’était le bon ! ). J’ai préféré la jouer prudente, et j’ai pris un A/R, avec 15 min  d’attente entre les deux, même si Alex m’encourageait à prendre plus de temps pour profiter.  Sauf que, il fait froid et je ne sais absolument pas à quoi m’attendre en arrivant à Riksgränsen.

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Je veux surtout profiter du voyage en train, j’adore les voyages en train.

Train Narvik jusqu'à Riksgränsen

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La station fantôme de Riksgränsen

Je sais pas trop à quoi je m’attendais, à rien je crois. Le train est banal, bien qu’assez mignon avec son p’tit air vintage, ses fauteuils en tissus et ses accoudoirs en bois. L’ambiance à l’intérieur est studieuse, très calme, toutes les personnes présentes sont absorbées par le spectacle qui défile dehors.  Les paysages qu’on traverse en train sont criant de beauté. Les vitres du train sont un peu sales mais ce n’est pas grave. Plus le train avance et plus les paysages deviennent blancs et immaculés. Je me demande où je vais atterrir.

Quand je crois enfin deviner le nom de mon arrêt, je prends un peu peur. Je descends sur un quai à sens unique (le contrôleur me confirme que si, c’est bon, le train passe bien dans les deux sens… ok), recouvert de neige avec un simple toit de tôle. A Riksgränsen, il  n’y a pas de gare, pas de hall, c’est juste un lieu en extérieur, un lieu ski de hors piste désert. C’est une station fantôme au mois de mars. C’est un peu flippant mais je suis contente de prendre le prochain train d’ici 15 min, pour revenir. Je me félicite de ma clairvoyance d’esprit pour le coup #fillefutée.

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Du froid au désespoir (ça craint)

J’ai 10 minutes pour explorer, ce que je fais en 5 finalement, car à part des paysages blancs, de la neige, et rien d’autres, il y a rien. Puis ce n’est pas tout, c’est qu’il fait froid, je mise facile sur du -20 degrés sur le moment, ne sachant pas trop comment quantifier ça, j’apprendrais plus tard qu’il faisait facile – 30° à Riksgränsen en réalité.

5 minutes après, j’entends une annonce en norvégien, dans le haut-parleur du quai, et bien évidemment, je ne comprends rien. Toujours pas de train. Une voiture chelou vient se garer pas très loin de moi, derrière un panneau, je sais pas ce qu’elle fait ici et ce qu’elle attend.

J’ai froid malgré les couches et y’a toujours cette gonzesse qui raconte des trucs que je ne comprends pas. Le train n’est toujours pas là 20 minutes après l’heure prévue, et je commence un peu à m’inquiéter. J’essaie de bouger, de faire des aller-retours, mais j’ai toujours un peu froid. Les minutes passent, et j’essaie d’espérer et de réfléchir par tranches de 15 minutes afin que le temps ne me paraisse pas si interminable qu’il en a l’air. Bon, ça fait maintenant plus d’une heure que je suis là, à attendre, à continuer de bouger, et à regarder cette voiture du coin de l’œil. Elle part et finit toujours par revenir. Je regarde mon portable, la batterie est presque morte, 3%, je décide le garder le peu qui me reste pour quand j’en aurais vraiment besoin.

1h10 plus tard : j’en peux plus de cette putain de bonne femme des hauts- parleur : JE COMPRENDS RIEN JTE DIS.

1h15 plus tard : mes doigts deviennent de plus en plus rigides, j’ai des fourmis dans les orteils, j’essaie toujours de marcher un peu pour produire un peu de chaleur. 1h20 plus tard : j’ai mal au ventre de froid, à en vomir, c’est dur, et la voiture est revenue se garer pas loin de moi. Les tranches de 15 min sont de plus en plus difficiles à tenir, le temps est trop long, la situation devient un peu difficile. Je commence à penser à plusieurs options de survie : m’inviter dans la voiture mystère au risque de … ? (on sait pas…) où aller casser les vitres d’un des chalets en bas. Tant pis pour la légalité, j’active le mode survie. Je me décide à envoyer un message à Alex pour le prévenir de la situation.

J’entends un train au loin, j’ai soudain cette bouffée d’espoir qui remonte et me réchauffe le visage, et qui retombera comme un œuf au sol, quand je m’apercevrais qu’il s’agit seulement d’un train de marchandises avec plusieurs milliers de wagons. La voiture est toujours là. Les larmes me montent aux yeux, je suis morte de froid, j’ai la nausée, je ne sens plus mes mains, mes pieds, et, presque 1h50 plus tard, dans un froid polaire,  je vois arriver le train. Je me frotte les yeux, mais oui c’est lui ! Vous connaissez la définition du bonheur ? C’est simple comme ce train qui vient d’arriver sur le quai. 5 énormes policiers sortent de la voiture mystère et viennent tout de suite immobiliser et envahir les wagons du train. C’est une descente de flics pour trafic de drogue dans MON train bon sang. Je vous avoue que je ne comprends plus trop où je suis, la situation est complétement irréaliste après cette horreur vécue dans le froid. Ils contrôlent quasiment tout le monde, ils arrivent à mon niveau, accompagnés de mon regard le plus noir : je crois qu’ils viennent de comprendre que j’étais la quiche congelée du quai et que c’est pas le moment de la ramener vu leur niveau d’empathie durant cet après midi dans la « gare » fantôme. Ils esquissent un sourire discret, marqué de pudeur, et me laissent tranquille.

Une pizza et tout va

Je préviens Alex de l’arrivée du train, il me récupérera à la petite cuillère à la gare. J’ai juste froid, terriblement froid, je suis épuisée, j’ai envie de rien. Je peux voir rien qu’à son regard combien il est désolé et combien il culpabilise d’avoir passé une si bonne journée de son côté. Ce n’est pas de ta faute… Il finit par me pousser dans la douche de force, m’apporte un thé chaud et me traîne dans une pizzéria pour me réconforter. Au diable le budget, vive l’indécence ! Et au final, c’est bien vu.

Au final, les pizzas n’étaient pas si chères pour des pizzas de Norvège (entre 17 et 25€), bien bonnes et ils ont été généreux sur l’alcool. Alors, ça, c’est important après une journée pareille, très important. J’aurais du en profiter pour commander plusieurs bouteilles, Alex n’aurait jamais osé dire non.

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Narvik : ma plus belle session de ski

Dimanche 5 mars 2017

Les souvenirs de voyage sont toujours un peu différent de la réalité. Si vous me demandiez là maintenant comment était cette journée, de ski à Narvik, je vous répondrais du tac au tac avec des mots comme : magique, sublime ou extraordinaire.

Location chalet Grovfjord, Lofoten, Hiver

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A l’assaut des pistes de ski de Narvik !

En réalité ce matin là, rien ne se passe vraiment comme je l’avais prévu. Nous voulions nous lever tôt pour profiter au maximum de la journée. Mais en arrivant sur place vers 10h (donc pas vraiment tôt), je me rends compte que l’on a plus de couronnes (la monnaie locale) et je n’ai pas spécialement envie de payer toute la journée en carte bancaire au risque de tomber sur un taux de change un peu salé. Nous sillonnons donc la ville à la recherche d’un distributeur pendant un long moment avant d’en trouver un. Il nous a fallu demander à plusieurs personnes avant de trouver : pas toujours simple à l’étranger. Nous montons ensuite à la station de ski pour y louer du matériel, acheter un forfait et prendre possession de notre chambre d’hôtel au pied des pistes: plutôt classe !

Retour ensuite à la gare de Narvik pour y vérifier les horaires du train de Chrys et prendre un ticket. Il est alors presque midi et plutôt que de partir chacun de notre coté on décide de trouver un coin tranquille pour pique niquer ensemble. C’est ainsi qu’à midi passé et après avoir avalé notre casse croûte, je dépose Chrys à côté du centre commercial (le shopping c’est tellement son truc) puis je remonte au pied de la station. Enfin j’y suis !! Cette journée je l’ai tellement idéalisée que toutes ces péripéties m’auraient presque gâché mon plaisir. Mais il me faudra encore patienter un peu : le téléphérique est particulièrement long et un groupe passera juste avant moi… 20 longues minutes s’écoulent avant que, trépidant d’impatience, j’entame l’ascension. Au fur et à mesure que la cabine grimpe, je commence à mieux saisir ce qui fait la renommée de Narvik. La ville entourée de mines n’est pas d’un grand intérêt mais sa station de ski surplombant un immense fjord l’est nettement plus : jusque là c’est pas dégeu…

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Narvik : la découverte des plus belles pistes du monde ?

En arrivant en haut je n’ai qu’une envie c’est chausser les skis et foncer tout shuss jusqu’en bas mais un truc me retient…  la vue… Mais quelle vue! Je reste plusieurs minutes accoudé à la rambarde bordant la terrasse du restaurant d’altitude où je viens d’arriver,  pas moyen de décrocher le regard.

Bon c’est pas tout ça mais j’suis pas venu pour acheter du terrain moi. Aller Go ! Aujourd’hui ça sera ski pour moi. Je suis plutôt snowboard en temps normal, mais depuis quelques temps j’essaye de retrouver un niveau correct en ski et je trouve que ce séjour en Norvège c’est une bonne occasion de pratiquer. En plus la neige étant assez dure ces derniers temps, c’est plus rassurant d’avoir 2 skis et des bâtons quand on croise une plaque de verglas…

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Les virages s’enchainent, je retrouve petit à petit mes sensations et prends rapidement un sacré pied ! Entre chaque virage mes yeux se fixent à nouveau sur ce splendide tableau. C’est immense, totalement dépaysant et ça vide la tête en un instant. J’ai passé une après midi extraordinaire sur ces pistes, fait quelques rencontres avec les autochtones (tous plus sympathiques les uns que les autres) lors des remontées mécaniques et je ne me suis même pas blessé sur une plaque de verglas.

La station comporte une petite dizaine de pistes de niveau équivalent à du rouge ou bleu chez nous et une ou deux noires. Bref largement de quoi se faire plaisir sur une journée sans avoir l’impression de tourner en rond. Cela dit je ne conseille pas spécialement d’y passer plusieurs jours, on en a vite fait le tour.

Le soleil commence comme tous les soirs à faiblir et à donner cette teinte orangée à tout ce qui m’entoure. Les skieurs se font plus rares et il va être l’heure de rentrer mais j’immortalise quand même ce dernier moment. Exténué de retour en bas des pistes je déchausse les skis avec plein de pépites dans les yeux. Cette journée avait commencé bizarrement mais j’étais ravi.

Apres avoir rendu le matériel au magasin de location je traverse la route vers l’hôtel, et vais me poser quelques minutes dans notre chambre avant de retourner chercher Chrys à la gare. En me connectant au wifi je reçois quelques messages de madame en panique : le train du retour a presque 2 heures de retard et elle est frigorifiée.

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Une pizza et tout va ?

En plus elle a presque plus de batterie. Bref son après midi c’est déroulé à l’opposé du mien et je culpabilise un peu. Je commence même à réfléchir à la façon d’aller la récupérer là bas si jamais. C’est donc 2 heures après que je récupère Chrys à la petite cuillère à la gare de Narvik avec à peut près ces mots: « Aller viens je te paye le resto ». Retour à l’hôtel, Chrys a le moral au fond des chaussettes et elle est toujours frigorifiée. Je vais lui chercher un thé à la réception et la pousse presque de force sous une douche bien chaude : ça va un peu mieux.

Pendant ce temps j’ai dégotté une adresse qui semble sympa pour passer la soirée: ça sera la pizzeria Bella Napoli. Au restaurant non seulement la pizza est bonne, mais on a pris du vin ! Du vin en Laponie vous vous rendez pas compte ! Bon au verre faut pas déconner quand même mais le service est très généreux avec nous: ça va beaucoup mieux! C’est marrant comme chez nous le vin a cette faculté de tout réparer, de (presque) tout effacer: On a passé une très bonne soirée, on repart quand ?

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Qui rêve de skier en Norvége ? ;) Des adeptes de la poisse en voyage dans le coin ?

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La piste de Narvik est situé en plein cœur de la ville, c’est assez exceptionnel. Elle comprend 9 pistes avec une majorité de bleues et de rouges. C’est une station destinée aux skieurs expérimentés. La saison débute fin novembre pour se terminer jusqu’à début mai, mais ça reste variable. Attention, en semaine, elle n’ouvre que de 17h jusqu’à 20h, mais ça laisse de belles possibilités de skier sous les aurores boréales durant la nuit polaire ;) Vous avez une boutique de location de matériel de ski directement dans la station.

Le week end, c’est du 10-17h.

Le prix : un rein, c’est la Norvège. 115€ – Pour la location du matériel à la journée et le forfait demi-journée

Le trajet dure 45 min et le billet AR coûte 11.50 €.

Où dormir et manger à Narvik ?

 

Best Western Narvik Hotel
Skistuaveien 8, 8514 Narvik
Au pied des pistes.
110 € – mars 2017
Pizzeria Bella Napoli
Adresse : Kongens Gate 42; 8514 Narvik
Prix : 17€ /25€ la pizza – 7€ le gros verre de vin
Elvegård Hytteutleie og Fiskeferie
Adresse : Balteskard 146, 9446 Grov, Norvège
En bord de Fjord.
60€ – mars 2017
Cet établissement n’est plus réservable en ligne mais on vous propose:
Lien vers des hébergements autour de Grov

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